top of page
Rechercher
  • Jessica Lumbroso

~ La barrière de la langue ~ #2

Dernière mise à jour : 29 juil. 2019

Qu’on se le dise : le premier défi à relever, quand tu pars à l’étranger, c’est la barrière de la langue. Et pour une pipelette comme moi, qui parle plus qu’elle ne respire, ne pas pouvoir m’exprimer était une de mes plus grandes peurs.


En août 2018, me voilà donc à faire un pas dans le monde des anglophones grâce à un site d’échange linguistique.


Ce jour-là marque un virage décisif dans mon projet : la décision est prise, en février 2019, je pars en Nouvelle-Zélande. Et rien ni personne ne pourra m’en empêcher !

Pas même les nouvelles rencontres…


Encore aujourd’hui, je me souviens des mauvaises langues, si chères à mon cœur. De celles qui me répétaient la folie de mon geste : moi qui suis parée de ce titre honorifique de poisseuse, je ne devrais pas partir si loin ! Trop dangereux, Jessica ! Un accident est si vite arrivé, un réacteur qui flambe, l’avion qui pique du nez dans l’océan Indien…

Et pourtant… Contre toute attente, j’arrive sans encombre à Christchurch, ce 3 février. Vous n’y croyiez pas, hein ?!

Me voilà à près de 20.000 kilomètres de vous tous.

Partie vivre ma propre aventure.


La barrière de la langue, donc.

Grâce aux différents correspondants anglophones avec lesquels j’ai discuté, durant les six mois qui ont précédé mon départ, je me suis sentie forte de sérénité ce fameux 3 février. Sereine et confiante.

Et d’être réceptionnée par un Français à l’aéroport de Christchurch doit sûrement y être pour beaucoup.

Et d’avoir trouvé une famille d’accueil dont la mère est Française doit peut-être également contribuer.

Je dis bien peut-être…


Que l'aventure commence !

Première étape : le cirque.



Oui, oui, vous m’avez bien comprise.

La première chose que je fais en arrivant sur Christchurch, ce n’est pas d’aller dormir. Non, non. Ce n’est pas non plus de partir, sac sur le dos, à la découverte de Hobbiton.

Non, moi, je vais au cirque. Voir des numéros d’acrobates.

Bienvenue dans la culture locale !


Que des acrobates. Je préfère. Je déteste les cirques avec animaux. Mais j’aime les performances sportives et physiques. La beauté du corps, la précision du geste, la connaissance parfaite de ses propres capacités…

J’observe, ébahie, ces numéros magnifiques. J’applaudis en rythme avec la salle en délire.

Je chante quand ça m’est possible. Parce que la bande son est en français… Parce que les acrobates parlent français.

Parce que le cirque est belge !


Quel dépaysement !


(P.S. : Ne me demandez pas le nom du cirque... c'est le trou noir.

Eh bien oui ! Je ne suis pas reconnue pour ma mémoire sans faille!)



28 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
Post: Blog2_Post
bottom of page